Voici quelques jours, les maires de 3 communes de la vallée de l’ELORN et le président de la section FDSEA du canton de LANDIVISIAU, donnaient une conférence de presse sur les rives d’un affluent de l’ELORN : le ruisseau de PENGUILLY, fustigeant le syndicat de bassin qui doit engager des travaux visant à rétablir la libre circulation des poissons. Ces "indignés" n’ont pas héslté à inviter le leader syndical de l’abattoir GAD afin de dénoncer une opération qui accordait "plus d’importance aux poissons qu’aux hommes" et crier haut et fort qu’il était anormal "que l’on dépense tant d’argent (164 300 euros) dans les poissons, alors que les salariés de chez GAD sont dans le malheur".

Directement concernée notre AAPPMA a réagi (voir télégrame du 4 novembre)

Nous avouons de pas très bien comprendre, car parmi ces "indignés", certains siègent à la Commission Locale de L’Eau ainsi qu’au syndicat de bassin (1), organismes au sein desquels ils ont voté en toute connaissance de cause le projet de travaux, le 4 juillet 2013 (pour + de détail cliquez sur site syndicat de bassin).

Ces élus savent donc parfaitement qu’il ne s’agit pas de jeter 164 300 euros dans le ruisseau mais de réaliser des travaux par des entreprises locales (passe à poisson, remise en état d’une partie du lit mineur, suppression d’un plan d’eau, etc…).

Ce discours sur la bonne utilisation des fonds publics est d’autant plus mal venu que ces travaux auraient pu être évité en partie, si la station de traitement et de pompage des eaux de PENGUILLY n’avait du être fermée (puis démontée pierre par pierre) et le pompage transféré 10 kms en amont sur l’ELORN, pour cause de… POLLUTION PAR LES NITRATES (2).

Bien entendu, à l’époque ces mêmes élus n’ont rien trouvé à redire à ce qui s’apparente à un scandale sanitaire et une véritable gabgie financière.

Ces élus locaux ont la mémoire courte et l’indignation sélective. S’agit il pour eux de surfer à bon compte sur la tragédie GAD ? Si tel est le cas la méthode est indigne et choquante. A moins qu’il ne s’agisse de chercher des boucs émissaires à la crise : l’environnement, les défenseurs de la rivière, etc, etc …

Quoiqu’il en soit, nous mettrons tout en oeuvre, pour informer l’opinion publique sur le véritable coût du démantèlement de la station de traitement et de pompage de PENGUILLY. A suivre donc…

(1) Le maire de LOC EGUINER PLOUDIRY (éleveur de porcs bien connu dans la vallée) est vice président de la CLE et membre du syndicat de bassin !!!

(2) A l’époque le ruisseau de PENGUILLY présentait des teneurs en nitrates de + de 70 mg/L . Ces teneurs ont baissé ces dernières années (voir site syndicat de bassin).

Mercredi 30 octobre, jour de fermeture au saumon. 6 poissons au moins capturés (et remis à l’eau) sur le parcours du QUINQUIS, Plus un septième (à notre connaissance) en aval de LANDIVISIAU. La saison 2013 est donc terminée et l’heure des bilans va sonner. S’agissant des remontées "çà continue" assez fort avec 54 poissons pour les semaines 42 et 43. Nous en sommes donc à 1 206 poissons. Les premières frayères devraient être visibles dans 3 ou 4 semaines. A suivre.

Trois élus communaux (BODILIS, PLOUNEVENTER, LOC EGUINER) et le réprésentant FDSEA du secteur s’indignent des travaux de restauration du ruisseau du PENGUILLY, visant à rétablir la libre circulation des poissons "beaucoup trop cher" (voir le TELEGRAMME et l’OUEST FRANCE). Nous avons immédialement réagi. Plus de renseignements dans la prochaine actu.

Nous attendons le bilan des passages de la semaine 42 (matériel informatique en cours de renouvellement après 7 ans "non stop" de bons et loyaux services) mais d’ores et déjà il semble qu’une trentaine de poissons ait été visionnée. A chaque petit coup d’eau on observe de passages groupés (15 – 20 poissons en quelques heures).

La montaison automnale se prolongeant pratiquement jusqu’à la mi décembre (période maxi de reproduction) nous pourrions atteindre les 1 300 poissons pour l’année 2013 ce qui constituera un bon cru, y compris pour les saumons de deux hivers de mer – plus de 200 poissons – ce qui était inattendu et constitue une heureuse surprise après une montaison estivale 2 012 médiocre.

A noter la capture d’une demi douzaine de poissons (y compris les relâchés) au cours de cette même semaine.

Nous avons été invités à présenter l’expérience ELORN au colloque international ‘DES SAUMONS ET DES HOMMES 2", à BRIOUDE (Haute Loire). Ces journées des IO au 12 octobre étaient essentiellement consacrées à l’axe LOIRE ALLIER et la mise en place d’une étroite collaboration avec la gigantesque entreprise "RHIN SAUMON 2020".

Des journées très enrichissantes qui ont permis de faire un tour d’horizon sur la situation du saumon atlantique à l’échelle de toute son aire de répartition (en eau douce et en mer). Pour notre part, nous avons, entre autre, plaidé pour que la gestion et la protection du saumon atlantique sur les rivières du Massif Armoricain soient une priorité, au même titre que la remise en état de la LOIRE et du RHIN.

Les fleuves côtiers de l’Ouest apparaissent aujourd’hui comme d’heureuses exceptions lorsque l’on annonce que plus de 1 000 saumons remontent encore de modestes rivières de moins de 50 Kms.

Grande note d’espoir avec la présentation du programme d’arasement des deux barrages de la SELUNE, une expérience unique au plan mondial (compte tenu de la problématique sédimentation).

Dès que les actes du colloque seront publiés nous en ferons état sur notre site. (voir aussi site SOS LOIRE VIVANTE)

Au cours de la semaine 40, passage de 16 poissons, dont 4 "gros", 1 seul au cours de la semaine écoulée, ce qui est normal à cette époque de l’année. Total ; 1 152, non compris l’échappement. Côté capture près d’une dizaine de poissons au cours des 15 derniers jours, dont quelques uns remis à l’eau. La pluviométrie assez régulière mais modeste n’a engenré que de petits coups d’eau.

Les orages de ces derniers jours ont apporté quelques pluies. Il faut toutefois arriver à pêcher entre les "petites crues boueuses" pour pratiquer dans des conditions acceptables. Quelques captures signalées et pas mal de "loupés". L’ordinateur de la station de Kerhamon disfonctionne depuis une bonne semaine et le comptage est rendu quasiment impossbile (pas de poissons visonnés au cours des 7 derniers jours).

La saison de la pêche à la truite est désormais close depuis le dimanche 15 septembre. A noter que certains adhérents ont réalisé une superbe fermeture, comme l’atteste la photo ci-dessous (truite de 41cm).

Ceci dit, il est encore possible de pratiquer, uniquement à la mouche, sur le lac du Drennec jusqu’au dimanche 6 octobre. RAPPEL : Seules les truites arc en ciel peuvent être conservées.

Saumon : La saison se poursuit, uniquement à la mouche, jusqu’au mercredi 30 octobre. Espérons l’arrivée significative des pluies automnales qui rendraient attractive cette fin de saison.

Station de kerhamon : 11 saumons ont été dénombrés au cours de la dernière semaine, portant à 1129 le nombre de poissons depuis le début de l’année. Les prochaines pluies pourraient conforter les remontées et ainsi faire de 2013 la meilleure année depuis la remise en service de la station (avril 2007). A suivre donc …

Après une montaison estivale forte, voir très forte, la semaine 35 a enregistré une très nette baisse des passages avec 17 poissons. Nous avions prévu cette baisse post estivale mais avec un peu d’avance (on ne s’en plaindra pas). Ceci dit , nous en sommes à 1107 poissons

Les traditionnels braconniers qui ont sévi cet été sur les rivières de QUIMPER et le TRIEUX (entre autre… ) où fort heureusement ils ont été "coincés" par la garderie et les gendarmes, montrent à nouveau leurs nez sur l’ELORN. Triste pays où l’on est incapable de mettre au pas une poignée de voyous.

Voici une semaine se déroulait le désormais traditionnel inventaire des juvéniles saumons : les Indices d’abondance. Rappelons que cette opération est réalisée sur plusieurs fleuves côtiers Bretons . Depuis 1998 sur l’ELORN , où sont inventoriées 14 stations sur le bassin

Depuis 2006, les résultats sur notre rivière varient entre la catégorie "très bon" à "exceptionnel". En 2013, nous devrions nous situer dans la catégorie" très bon" ( baisse par rapport aux deux dernières années) ce qui est tout de même très satisfaisant. Deux remarques cependant ; la quasi absence de juvéniles sur le secteur pourtant potentiellement de grande qualité qui se situe en aval du lac du DRENNEC (une situation qui reste inexpliquée et qui devrait faire l’objet d’une étude complémentaire) et enfin la petite taille des juvéniles, vraisemblablement du fait d’un hiver long et d’un printemps quasiment hivernal avec des températures moyennes anormalement basses, jusqu’en mai juin. Ceci pourrait se traduire soit par la ‘production’ de smolts de petite taille au printemps prochain et le risque d’un retour d’adultes plus faible, soit par une production de smolts de deux années d’eau douce.

Cet inventaire réalisé sous maîtrise d’ouvrage de la fédération des AAPPMA fera l’objet d’un rapport définitif et détaillé d’ici à la fin de l’année.

Nous avions prévu que la barre des 1 000 aurait été dépassée durant la semaine 34,. Pour autant nous ne nous attendions pas à un tel chiffre hebdomaire / 124 passages soit un total de 1090 poissons. De plus , un record journalier a même été battu le 24 août avec 57 poissons suite à un mini coup d’eau… ce qui laisse à penser que les faibles débits de ces dernières semaines bloquent vraisemblablement d’autres migrateurs en estuaire. Cerise sur le gâteau, ces derniers castillons sont en moyenne de belles tailles , à noter la présence de deux gros poissons, dont un sujet de 83 cm environ.

Pour la première fois 2013, à date égale, dépasse l’année record 2010 (1059). Rappelons qu’au 31 12 de cette anné 20IO, nous avions enregistré 1369 poissons. Il reste encore quatre mois d’ici à la fin de l’année et ce record semble donc à portée . Question pêche c’est malheureusement toujours aussi nul, les petites pluies de la semaine passée ont été absorbées en quelques heures et toujours pas de perturbations atlantiques dignes de ce nom en vue !