Mardi 8 août dans l’après midi, une dizaine de volontaires de l’AAPPMA avec l’appui des services municipaux et du matériel de la commune ont procédé au dégagement de deux des trois arches du pont de la ROCHE MAURICE. En effet, suite à la soudaine et forte crue de la semaine 31, 4 arbres et plusieurs grosses souches, sont venus s’encastrer sous l’ouvrage formant un dangereux obstacle en cas de nouvelle crue… laquelle a d’ailleurs eu lieu dans la nuit suivant l’opération (voir pluviométrie du 8 au 9 août).
Ce genre d’intervention d’urgence risque hélas de devenir de plus en plus souvent nécessaire. En effet ces situations sont consécutives au fait que les crédits alloués à l’entretien des rives sont en diminution régulière. Ainsi, l’association qui a compté jusqu’à 9 salariés – elle n’en compte plus que 2 – assurait des travaux d’entretien régulier le long des rives et dans le lit mineur.
Aujourd’hui avec 2 salariés – qui ont par ailleurs d’autres missions – et 4O bénévoles environ, elle se retrouve en charge de plusieurs centaines de kilomètres de rives à l’échelle du bassin (ELORN + affluents) et des arbres fragilisés tombent régulièrement dans la rivière, lesquels peuvent être entraînés par les crues… ce qui s’est donc passé en ce début août. On imagine les conséquences si ces faits étaient survenus en période de fortes eaux hivernales !
Est il besoin d’insister sur le fait que ces interventions d’urgence ne pourront pas être systématiquement assurées par l’association eu égard à ses moyens actuels .Faut-il aussi insister sur le fait qu’ en cas d’intervention par entreprise les coûts seront autrement plus conséquents et devront de toute façon être assumés par les collectivités. (voir coût de l’enlèvement d’un peuplier en amont du pont de ROHAN de ROHAN !).
Tourner le dos à la prévention, au nom des économies certes nécessaires, ne nous semble pas être la bonne solution face à la problématique inondation.