SAUMON DE PRINTEMPS 2O18 : C’EST PAS TOP ! FARIO : C’EST TROP !

A ce jour sur l’ELORN malgré des conditions de pêche exceptionnelles / 3 captures à notre connaissance ! Tristesse et désolation.

 La mauvaise montaison printanière 2O18 se confirme hélas, sauf à connaître un retard de migration ce qui parait peu probable. En cette fin mars, c’est la plus mauvaise remontée jamais enregistrée depuis la mise en service de la trappe de KERHAMON (avril 2OO7).

Les échos sur les autres rivières, à l’exception inattendue et surprenante de l’AULNE, ne sont pas encourageants. Le bilan après trois semaines d’ouverture semble plus défavorable sur le versant MANCHE que sur le versant Atlantique.

La situation globale du saumon atlantique est de plus en plus  préoccupante (lourdes perturbations en milieu marin) et rejoint sans doute l’inquiétante chute de la biodiversité observée depuis 3O ans  pour une multitude d’espèces (mammifères, oiseaux, insectes….)

 Réchauffement climatique, artificialisation galopante des territoires, pesticides… notre société de  consommation conduit t’elle l’humanité dans une véritable impasse ? On peut hélas le craindre.

A l’inverse une note plus optimiste : beaucoup de  bonnes pêches de truites fario signalées en rivière et souvent de belle taille, voir de forte taille.

Regrettons toutefois  le comportement de quelques pêcheurs qui –  au prétexte de respecter le quota journalier –  rentrent à la maison avec leurs 6 farios de 35 à 45 cm voir 5O cm… presque à chaque sortie ! En clair si le quota était de IO ou de 2O poissons ces « pêcheurs » prendraient sans le moindre état d’âme IO ou 2O poissons !

 Une bien triste mentalité de « viandard prédateur » Que font ces glorieux pêcheurs de leurs captures ? des confitures ?  Le but est t’il de remplir le congélateur familial ou d’approvisionner les  voisins ?

 Nous ne sommes pas des adeptes du NO KILL inconditionnel  mais  en 2O18 ont devrait  être un peu plus responsable et  capable –  quelque soit les quotas autorisés –  d’éviter de tuer les plus beaux géniteurs de la rivière.  Nous ne sommes plus dans les années 5O, la truite fario sauvage est un trésor qu’il convient de préserver sauf à nous retrouver dans la même triste situation que sur le lac du DRENNEC où la situation de la fario est très préoccupante

 Certes la pêche à la ligne n’est pas le seul facteur, loin s’en faut, (pesticides, ensablement des fonds, super prédation du grand cormoran, etc…) qui explique la baisse de populations des salmonidés sauvages mais les gestionnaires de la pêche  doivent impérativement montrer l’exemple.

Rappelons que l’AG 2O18 a voté la limitation journalière 2O19 à 3 truites sur tout notre territoire (lac et rivière). Précisons que dans des pays voisins, qui possèdent pourtant des rivières à truites bien plus riches que les nôtres (Exemple au PAYS DE GALLES) les prélèvements autorisés sont soit interdits soit limités à 1 ou 2 poissons par jour et par pêcheur … ce n’est sans doute pas un hasard si leurs populations de farios sont en bien meilleur état.

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