Le bassin de l’Elorn

 

L’Élorn est un petit fleuve côtier qui prend ses sources dans une vaste tourbière des monts d’Arrée,au pied du Tuchen Kador à 300 m d’altitude. Après un cours de 42 km jusqu’à Landerneau, il emprunte ensuite un vaste estuaire, qui s’ouvre dans la rade de BREST au pont de Plougastel.

Son bassin versant de surface modeste (300 km2 environ), est constitué de roches cristallines, métamorphiques, schistes et grès, alternant des zones imperméables et des zones d’arène granitiques perméables.Il est soumis à un climat océanique. Ceci lui procure un écoulement annuel assez régulier, l’étiage étant en outre soutenu par le lac réservoir du Drennec.

Le débit moyen est de 5,5 m3/s.

Elorn

Son cours peut être divisé en trois parties :

  1. Le cours supérieur(15 km): des Monts d’Arré à Sizun,en passant par le lac du Drennec suit une belle vallée à orientation est-ouest offre de jolis parcours à truites, sa pente moyenne est de 1,8 %.
  2. Le cours moyen (11 km): avec une pente moyenne de 0,4 % prend une direction nord-nord- est, jusqu’à Landivisiau. Il suit alors une vallée plus ouverte et plus fréquentée car longée par une route départementale (D.30). La partie amont est intéressante pour la pêche à la truite. Une réserve totale occupe sa partie moyenne sur 1,5 km environ. La partie aval offre toujours de beaux parcours pour la truite, elle comporte en outre de nombreux « trous » à saumons assez fameux surtout quand le débit est fort.
  3. Le cours inférieur (16 km): pente de 0,2% prend une direction sud-ouest vers Landerneau. Il est très accessible car longé par la D.712. Il présente une succession de radiers et de nombreux pools à saumons. C’est la partie la plus fréquentée par les pêcheurs de saumon, mais les pêcheurs de truites l’affectionnent aussi.

Un parcours mouche est situé au lieu dit le Quinquis à 5 km en aval de Landivisiau sur une longueur d’un peu moins de 1 km. Ce parcours a été mis en place dans un but de promotion de la pêche à la mouche de la truite et du saumon , mais aussi dans un but de protection du saumon (adultes et tacons) dans une zone particulièrement sensible.

Le peuplement piscicole :

Entièrement classée en première catégorie, l’Elorn est peuplée par un nombre limité d’espèces de poissons :

  • La truite fario (sauvage uniquement, aucun déversement de truite d’élevage n’étant effectué dans la rivière)
  • Le saumon atlantique
  • La truite de mer, mais assez rares.
  • L’alose remontent le cours inférieur, mais sont peu pêchées.
  • Citons l’anguille, le vairon, la loche et le chabot et récemment le goujon
  • Quelques truites arc-en-ciel échappées de piscicultures lors des fortes crues peuvent être occasionnellement capturées… mais nous n’y sommes pour rien.

Les poissons blancs sont absents ou observés de façon anecdotique et ne sont l’objet d’aucune pêche.

L’ensemble de la vallée de l’Elorn est classée en zone Natura 2000 (voir la fiche)