Pour pêcher sur l’Elorn, le lac du Drennec et tout le lot de pêche de notre AAPPMA, notre carte Elorn est obligatoire.
L’AAPPMA de l’Elorn n’est pas affiliée à l’entente halieutique du grand Ouest (EHGO).
Le timbre EHGO ne permet pas de pêcher sur le lot de pêche de l’AAPPMA de l’Elorn.
Vous avez dit réciprocité ?
L’AAPPMA de l’Elorn s’est retirée des accords de réciprocité départementaux et interdépartementaux depuis 1983 . Cette décision ne fut pas prise dans un esprit d’hostilité vis à vis des pêcheurs extérieurs, c’est avec grand plaisir que nous les accueillons en effet grâce aux tarifs raisonnables des permissions de pêcher journalières et hebdomadaires que nous mettons à leur disposition sans limitation.
Nous pensons qu’il est normal de payer directement une cotisation à l’association qui gère les parcours où l’on a choisi de pêcher. On sait ainsi ce qu’on paye, à qui et pourquoi, tout est plus clair (à noter que le prix du permis de notre A APPMA réputé le plus cher est en réalité… l’un des moins chers du département, à la condition de participer aux chantiers d’entretien ce qui permet de bénéficier d’une « remise » pouvant s’élever jusqu’à 70 euros pour 7 demi journées de travail.
La bonne gestion d’une rivières à salmonidés (truite et plus encore rivière à saumon) a un coût élevé : entretien des rives, acquisitions foncière, salaires des permanents, etc… .Sans prétendre être une AAPPMA modèle, donneuse de leçons, il convient toutefois de rappeler que la qualité de notre travail a été reconnue (trophée Pêche Sportive 1998, prix Charles RITZ en novembre 2O11.)
Prétendre que l’on pourra pêcher partout au moindre prix et bénéficier d’ une pêche de qualité est pure démagogique, surtout depuis la mise en place des réciprocités « tout azimuth » à l’échelle de plusieurs dizaines de département (la fameuse réciprocité Grand OUEST – l’ EHGO) qui « mélangent » rivières de première et de seconde catégorie, et des AAPPMA dont beaucoup ne disposent pas du moindre bail de pêche en bonne et due forme ! On frise là l’escroquerie !
Cette « super réciprocité » véritable supercherie populiste qui consiste à pouvoir pêcher partout au moindre prix, n’aboutit au final qu’à déresponsabiliser les gestionnaires associatifs et les pêcheurs. Ce n’est pas un hasard si la gestion halieutique des rivières à salmonidés en FRANCE peut être considérée comme l’une des plus médiocres en Europe, y compris en terme de retombées économiques malgré un réseau national dense de cours d’eau de Ier catégorie.
L’absence d’une véritable politique de contrôle et de lutte contre le braconnage (qui n’incombe pas qu’aux seuls pêcheurs mais bien aux organismes officiels comme l’AFB (agence française pour la biodiversité) n’est pas étrangère à cette situation peu glorieuse, sans équivalence dans les pays voisins