Chantier du week-end

Les chantiers du week-end se poursuivent avec la dynamique équipe de Landivisiau, bien encadrés par Gégé et Gilles. L’entretien du magnifique ruisseau de La Dourcame est désormais terminé.

Le prochain chantier est fixé samedi prochain 5 novembre sur l’Elorn.
RDV à 8H45 sur le pont en bas de la gare de Landivisiau.
Venez nombreux… bonne humeur et casse croûte assurés.

Nouvelles automnales

Aval du Drennec

SAUMON : pour la semaine 42, un regain de montaison avec 27 passages enregistrés à la vidéo, suite à la petite crue de la mi octobre. La barre des 800 poissons est donc franchie (807 exactement – hors échappement – contre 456 à 1.225 à dates égales depuis 2007).
Toujours pas de pluies significatives en vue, les deux petits coups d’eau ont permis la capture de quelques castillons (au moins 3 à notre connaissance).

Lac du Drennec : Précisons que la pêche est ouverte jusqu’au 31 décembre, uniquement à la mouche et NO KILL pour la truite fario.

Chantiers du week-end

Les chantiers du week-end ont déjà démarré dans le secteur de Landivisiau, le samedi matin.

Ces chantiers de déroulent actuellement sur La Dourcame en aval du lieu-dit Beauchamps.

Venez nombreux.

Renseignements : 02.98.68.85.08 ou 02.98.68.96.29

Continuité écologique

Le répartiteur en cours de construction sur le Stain

Le répartiteur en cours de construction
sur le Stain

Nouvelle plus réjouissante : des travaux sont engagés sur le STAIN, un important affluent de l’ELORN dans le secteur de SIZUN/COMMANA où la continuité écologique n’était plus assurée depuis plusieurs décennies (au lieu dit Tromelin). Les travaux ont débuté le 5 octobre sous l’égide du syndicat de bassin de l’ELORN pour une durée d’environ 2 semaines. Des améliorations seront également à apporter au niveau du barrage de MILIN KERROCH. Ainsi la libre circulation des truites, saumons , anguilles et autres devrait être restaurée sur ce magnifique affluent du cours supérieur de l’ELORN (plus de 6 km de long).

Rappelons une nouvelle fois le rôle majeur des affluents et sous affluents sur un bassin versant de 1ère catégorie (1ère catégorie = salmonidés dominants) qui sont autant de zones de frayères, véritables nurseries pour la rivière principale.

Pollution du ruisseau de Loc-Eguiner… suite !

Près de 60 heures après le rejet nous avons encore pu mesurer 3mg/l d’ammoniaque dans le ruisseau ! Compte tenu de la récurrence de ces pollutions l’AAPPMA porte plainte. Nous avons par ailleurs, fait constater la mortalité piscicole par un huissier, qui a également effectué des prélèvements d’eau.

A noter que la station de PONT AR BLED a été fermée plusieurs heures dimanche. L’AAPPMA adresse un courrier au président du syndicat de bassin afin d’obtenir que tout soit mis en œuvre pour limiter ce genre de pollution dites « accidentelles » (bassins de rétention, etc…). Le ruisseau étant situé en site NATURA 2000, l’AAPPMA prépare également un dossier à l’intention de l’opérateur (syndicat de bassin) et des administrations en charge de cette démarche, tant au plan régional qu’européen. L’association espère que ce nouvel événement amènera l’ensemble des partenaires, dans le cadre de la révision du SAGE ELORN, à travailler à la promotion d’une agriculture plus respectueuse de la qualité des eaux (l’ELORN approvisionne plus de 300.000 finistériens) tant en eau douce que dans les estuaires (marées vertes).

Pour notre association, cette nouvelle pollution ne peut que renforcer la poursuite du développement de l’agriculture biologique et tout doit être mis en œuvre pour accompagner la profession dans cette direction. Compte tenu de la gravité et de la répétition de ces pollutions, les associations de protection de la Nature et association de consommateurs qui œuvrent sur le bassin versant se sont également saisies du dossier. A suivre donc !.

ARRÊTEZ LE MASSACRE !

Ruisseau Loc-Eguiner

Vendredi 7 octobre vers 22 heures un rejet de lisier conséquent (suite à une défaillance technique sur une station d’épuration porcine) s’est écoulé dans le ruisseau de LOC EGUINER PLOUDIRY à quelques centaines de mètres en aval des zones de source. Compte tenu du faible niveau d’étiage de ce début octobre, la mortalité a été massive jusqu’à la confluence de l’ELORN : Truitelles de l’année, truites adultes, chabots, vairons, loches, tacons, toute la faune piscicole a été détruite. Après les pollutions de juin 2011, de septembre 2012, de décembre 2015, la pollution plus limitée de mai 2016, c’est donc une énième hécatombe sur ce splendide affluent du cours inférieur de L’ELORN. A chaque fois ces pollutions proviennent de porcheries industrielles… pourtant équipées de stations d’épuration. Ce que le langage technique et administratif qualifie avec pudeur de « pollution accidentelle » !

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