Animations à Landivisiau

VACANCES PASCALES ET SENSIBILISATION ENVIRONNEMENTALE

14 enfants du centre de loisirs de LANDIVISIAU ont bénéficié des compétences et de la disponibilité de notre secrétaire, Gérard SPONNAGEL.

Le premier jeudi a été l’occasion d’une longue randonnée le long de l’ELORN, jusqu’à la pisciculture du QUINQUIS, pour découvrir  le cycle de vie du saumon atlantique et la richesse de la faune et de la flore aquatiques. Le second jeudi, muni des permis, les pêcheuses et les pêcheurs en herbe ont découvert les joies de la pêche  sur les plans d’eau du LAPIG. La plupart des poissons capturés, vairons, gardons et truites arc en ciel, ont été remis dans leur milieu naturel.

Cette coopération avec la ville de LANDIVISIAU est d’autant plus positive et remarquable,  qu’elle se déroule sur un affluent urbain de l’ELORN,  dont le bassin versant,  soumis à une forte artificialisation,  a néanmoins,  retrouvé une certaine santé depuis quelques années, alors qu’il fut des décennies durant,  un véritable égout à ciel ouvert.

2017 : Une année à haut risque ?

Le déficit pluviométrique se creuse au fil des semaines et des mois. Des malfaisants en profitent pour pêcher le saumon à vue et grappiner malgré un gardiennage plus performant depuis l’ouverture. Aucune pluie digne de ce nom n’étant en vue pour les semaines à venir, on s’achemine vers une baisse précoce et  très préoccupante de nos cours d’eau… sauf à connaître un été très pourri.

Plus grave encore, cette situation ne pourra que renforcer les conséquences des rejets polluants.

20 kms de rivière rayés de la carte la semaine passée :  7 kms sur la Haute-Flèche, au moins 13 kms sur le Haut-Jaudy (Côtes d’Armor).

Quant ce ne sont pas des élevages  vétustes qui explosent, ce sont des élevages au top, équipés de stations d’épuration où  des « bugs » informatiques  bloquent les alarmes. Combien de bombes à retardement en gestation sur nos bassins versants ?

Ces évènements qui se produisent à intervalles réguliers dans nos départements Bretons, deviennent franchement insupportables, surtout lorsqu’ils  n’apparaissent pas sur l’écran radar des suivis de la qualité des eaux. 

En effet,  les bilans et les courbes de nitrates en baisse ont ils encore une signification  si… entre deux bonnes analyses d’eau,  toute vie piscicole a disparu sur des kms voir des dizaines de kms de rivière qui mettront 5 ans voir plus pour retrouver leur équilibre… à la condition qu’entre temps il n’y ait pas d’autres « accidents ».

20ème Marché du lac du Drennec

Le désormais traditionnel marché du lundi de Pâques, créé par des producteurs locaux (BRO AN ARE) et la MAISON DE LA RIVIÈRE, fêtera sa 20ème anniversaire, lundi 17 avril, de 10 heures à 19 heures. Présence de nombreux producteurs, animations diverses, fanfares, visites nature, etc.. et table ronde l’après midi sur le thème « 20 ans à battre l’eau ».

L’occasion de faire un bilan sur l’évolution de la qualité des eaux et de l’agriculture. Un débat de fond qui réunira deux agriculteurs (un conventionnel, un bio),  des représentants d’associations environnementales,  dont le président de l’AAPPMA de l’ÉLORN et espérons- le la participation d’un élu ou d’un technicien en charge du SAGE ELORN. Débat animé sous  la houlette d’un représentant du CIVAM 29.

Rappelons le rôle stratégique de l’ÉLORN et du lac du DRENNEC qui contribuent à l’alimentation en eau de plus de 300 000 finistériens, dont le bassin versant connaît des problèmes liés à certaines pratiques agricoles, notamment la destruction des talus à COMMANA… alors que la commune vient d’obtenir le classement du bocage.

Un rendez vous à ne pas manquer.

L'Elorn à Sizun : un joyau à préserver

L’Elorn à Sizun : un joyau à préserver

 

Toujours pas de pluie !

Saumon : A la fin de la semaine 14, nous en sommes à 43 poissons visionnés et 15 captures déclarées.

 

L'un des deux saumons capturés par l'ami Jean-Luc sur le parcours mouche... bravo !

L’un des deux saumons capturés par l’ami Jean-Luc sur le parcours mouche… bravo !

Le niveau d’eau devient de plus en plus préoccupant et quelques tristes individus risquent bien de « renouer » avec la pêche à vue… les mêmes qui vandalisent les clôtures dans les prairies en aval de la ROCHE MAURICE, on imagine les conséquences en cas de divagation des bovins sur la voie ferrée !

 Nous venons en effet d’être contactés par un riverain du secteur.

Les malfaisants ne feront pas la loi sur l’ELORN et de nouvelles plaintes vont tomber !

Pollution de la Flèche (suite)

Voir FR3 ce soir à 19 H 15. Ce matin, lundi 10,  nous avons fait des constats avec huissier pour délimiter la zone polluée, n’ayant eu aucune info de la part de  « l’ex ONEMA » qui n’a pas daigné prévenir les 2 AAPPMA concernées (AAPPMA des Abers, AAPPMA ELORN).

 En fin de matinée, nous avons appris  qu’un agent de « l’ex ONEMA »  aurait fait un constat de pollution… dès jeudi. Il a fallut l’intervention du président de la fédération pour que nous obtenions cette info… 5 jours après un rejet de plusieurs dizaines de M3 de lisier !

Une mise au point s’impose au plus haut niveau car les dysfonctionnements s’accumulent. Rappelons que la pollution d’un ru, sous affluent de l’ELORN, en mai 2O16 n’avait fait l’objet d’aucun PV de la part de l’agent qui s’était déplacé à notre demande et qui avait pourtant constater,  en présence de 4 témoins,  qu’il y avait mortalité de poissons ! 

A suivre !

Désastre sur la Haute-Flèche

Une hécatombe sur la FLECHE des sources jusqu’à la confluence du ruisseau de PLOUNEVENTER, environ 100 mètres en amont du pont de COAT MERRET. Cette pollution serait consécutive à un déversement de lisier d’environ 50 M3 (rupture d’une fosse ?) Le jeudi 6 avril la rivière charriait une eau noirâtre et des riverains ont immédiatement alerté les autorités , lesquelles n’ont alerté ni notre AAPPMA ni celle des ABERS, en charge de la BASSE FLÈCHE . Il y a pourtant eu intervention des pompiers et de la brigade de gendarmerie de ST POL DE LEON !.

Les officiels déplorent la perte de 5 tonnes de poissons dans une pisciculture mais tout le monde se contrefout de la faune piscicole sauvage détruite sur près de 10 kilomètres !

Il est vrai que nous sommes là dans le Léon profond !

C’est suite à un mail reçu de la fédération des APPMA, elle même informée par un pêcheur, que nous avons pris connaissance de cette pollution samedi matin. Nous nous sommes rendus immédiatement sur place et avons découvert l’hécatombe en longeant la rivière samedi, soit 3 jours après le rejet, les poissons étant déjà pour certains entamés par les prédateurs, comme nous avons pu le constater. 

 Les constats officiels d’évaluation des dommages piscicoles se feront donc au plus tôt le  lundi 10 !.

 UN VÉRITABLE SCANDALE ! UNE NOUVELLE FOIS BONJOUR L’EFFICACITÉ DU  SCHÉMA D’ALERTE DÉPARTEMENTAL !

À vos appareils photos et vidéo

Nous manquons d’illustrations pour notre site actu,  nous sommes donc preneurs de photos et vidéo de qualité, comme ce dernier film : « résumé » d’un combat sur le parcours mouche qui a duré bien plus longtemps qu’une minute trente… au point que l’heureux pêcheur a du descendre dans la rivière pour terminer la lutte !

Migration printanière encourageante

Saumons : Avec 15 poissons supplémentaires  au vidéo-comptage (semaine 13)  nous en sommes à 37 (hors échappement) depuis le début de la migration de printemps, soit dans la bonne moyenne pour une fin mars (5 à 83 à date égale depuis 2007) après une première quinzaine assez laborieuse qui devenait préoccupante.

Les migrations d’avril étant plus conséquentes depuis quelques années et plus encore celles du mois de mai, nous devrions enregistrer une montaison 2017 tout à fait honnête conforme à nos prévisions initiales (voir actu du 8 février). Pas un seul poisson marqué enregistré au vidéo-comptage, ce qui pourrait confirmer que le plus gros de la montaison printanière est encore à venir. 

Côté mauvaises nouvelles c’est évidemment le déficit pluviométrique et la baisse continue des débits qui nous laissent entrevoir un étiage très précoce et très marqué et de mauvaises conditions de pêche. Il est vrai que par le passé nous avons connu des printemps anormalement pluvieux, succédant à des hivers secs mais cela reste l’exception et il semble bien que nous soyons installé dans une tendance lourde car depuis plusieurs mois, seules des dépressions » rachitiques » parviennent sur l’Ouest de la France.

A ce jour 10 captures déclarées.

Enfin, il se confirme que le gardiennage s’intensifie grâce aux gardes de l’ONCFS. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

Infos Drennec

Rappel : le groupe de travail Drennec continue à travailler pour tenter  d’analyser les raisons qui ont conduit à la forte baisse de la population de truites farios de souche dans le lac et  formuler des propositions pour tenter d’améliorer la situation. Une série de première mesures a été prise en 2017 (obligation de l’hameçon simple, fermeture au 31/10 et non plus au 31/12, etc..). D’autres propositions seront faites pour 2018, tant en terme de réglementation que de remise en état des ruisseaux frayères (MOUGAU, ELORN  – des travaux sont d’ailleurs déjà en cours). D’ici là,  nous demandons à tous les pêcheurs d’éviter de garder des farios (même si c’est autorisé hors du parcours mouche). Plusieurs pêcheurs nous signalent en effet des captures assez régulières de fario (ce qui est plutôt encourageant) nombre d’entre eux les remettent délicatement à l’eau mais il est dommage de voir certains  faire le plein journalier (3) en conservant de superbes poissons de 35 à 45 cm.

Globalement,  la très grande majorité des pêcheurs se comporte de manière responsable comme nous avons pu le constater lors de nos tournées d’inspection (2 PV ont toutefois été dressés pour plus de 100 pêcheurs contrôlés).

Par ailleurs, une minorité semble considérer les abords du lac comme une poubelle, ce fut notamment le cas durant le week-end de l’ouverture. Il ne semble pas inutile de rappeler que les pêcheurs,  comme tous les usagers du lac et des abords, doivent respecter la propreté du site.

Enfin, le cadenas donnant accès au site d’embarquement est régulièrement vandalisé (c’était déjà le cas en 2016). Nous sommes en contact avec le propriétaire des lieux (le syndicat de bassin) pour tenter de trouver une solution qui au final pourrait se traduire par une décision radicale car nous ne passerons pas notre temps à changer régulièrement le dispositif d’accès au site  !