REPRODUCTION 2O18 PREOCCUPANTE

Saumon ; La migration 2O18 a été faible, (voir comptage KERHAMON) surtout pour les castillons et des signes inquiétants apparaissent en cette pleine période de reproduction, à savoir que nous trouvons des géniteurs « malades » ou agonisants, couverts de mycoses qui n’ont pas frayé.

A noter, pour la première fois depuis la mise en service de la pisciculture du QUINQUIS, que nous n’avons pas  récupéré notre dizaine de géniteurs pour assurer la collecte d’oeufs nécessaire à la production annuelle de IO OOO smolts. A ce jour moins de 5 OOO oeufs en incubation.

En conclusion, non seulement le stock de reproducteur est faible (moins de 4OO poissons) mais un certain pourcentage ne parviendra même pas à se reproduire. Nous en saurons davantage lors des inventaires Indices d’Abondance sur les juvéniles  en septembre prochain. D’ores et déjà on peut escompter qu’ils seront faibles, de très mauvaise augure donc pour les remontées d’adultes 2O2O et 2O21.

Il semble bien que l’avenir de l’espèce saumon atlantique s’inscrit dans l’inquiètant phénomène de la chute générale de la biodiversité. Les bilans reçus des pays voisins pour 2O18 sont très préoccupants.

Truites Drennec ; la trappe du MOUGAU est en service depuis plusieurs semaines et à ce jour moins de 5O géniteurs ont été comptabilisés. Certes les crues à répétition ont favorisé un échappement certain. Ainsi avons nous pu constater en amont de la trappe la présence de 15 géniteurs qui avaient évité la trappe et un administrateur a filmé le passage de très gros poissons par dessus la grille mais pour autant le compte n’ y est pas et l’encourageante montaison 2O17 (16O géniteurs hors échappement) ne s’est donc pas confirmée. Attendons cependant la fin du mois pour tirer un premier bilan.

Truites en rivière ; les récentes pêches pour tenter de récupérer quelques géniteurs saumons à destination de la pisciculture du QUINQUIS ont eu un mérite : celui de confirmer la richesse de la population de l’ELORN en truite fario. Une population qui pourrait être plus abondante encore si nous n’avions à déplorer la prédation incessante du grand cormoran. A noter la présence de quelques truites mycosées (idemn saumon ?) sur le cours inférieur. Espérons que nous n’ayions pas à déplorer les mortalités que nous avons déjà connues dans les années 8O.