TEMPETE CIARAN…. SUITE :

Suite à notre article du 1er décembre : où en sommes-nous  suite aux conséquences de la tempête CIARAN ?

L’AAPPMA, sans bruit, a largement retroussé ses manches pour intervenir là où c’était possible. La montée des eaux n’a rien arrangé et pas permis de travailler sur certains tronçons.

L’équipe de Landivisiau sous la houlette de Gérard Sponnagel et Gilles Le Bihan a fait un très gros travail sur le Bas Quillivaron (photo ci-dessus)

 L’équipe de Landerneau (bénévoles + salariés) a poursuivi (les mardis et samedis), en lien avec Eau du Ponant, le difficile et gros chantier (rive droite) en amont de la station de Pont Ar Bled (voir photos).

Les différents partenaires en charge de la gestion de l’eau et de l’entretien des cours d’eau, (syndicat de bassin, communautés de communes) à la demande de la mairie de la Roche Maurice et de l’AAPPMA se sont ENFIN rencontrés le 12 décembre pour faire le point en mairie. Il a été décidé de dresser au plus vite un état des lieux sur les tronçons à » risque inondations » sur le cours inférieur de l’Elorn afin de définir les solutions techniques à mettre en oeuvre, sachant que sur certains secteurs aucun engin lourd ne peut intervenir.

Reste à trouver les moyens financiers supplémentaires pour assurer ces interventions d’urgence, en sus du financement des opérations annuelles classiques.

Espérons que ce premier tour de table fera prendre conscience aux décideurs que des moyens dignes de ce nom doivent être dégagés pour assurer l’entretien préventif d’une rivière aussi stratégique que l’Elorn ce qui signifie : disposer au minimum d’une équipe de 4 salariés !

A suivre.

 

 RESTAURATION DU TRAONIG KERNE … SUITE

18 volontaires (1) se sont retrouvés samedi 17 juin dans la vallée du Traonig Kerné, affluent de la Flèche, enfoui sous les broussailles et une végétation rivulaire excessive.

Cette opération, sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat de bassin du Bas-Léon et dans le prolongement du programme 2O22,  a permis la remise en état de  la totalité  ce magnifique ruisseau frayère. Reste à traiter une section médiane de 2OO mètres environ-  au titre de la continuité écologique –  car le passage d’un chaos rocheux suite aux fortes crues des dernières années, constitue un  obstacle  infranchissable pour les géniteurs farios de petite taille (2).

Cette restauration sera réalisée par entreprise sous la conduite du syndicat de bassin.

Ainsi sera rétablie la libre circulation des migrateurs mais également loches, chabots, vairon, sur cet affluent qui a par ailleurs subi de fortes pollutions agricoles au cours des dernières années. Rappelons que suite à nos plaintes,  des procédures contentieuses sont en cours. A suivre donc.

(1) Merci à l’AAPPMA de Daoulas et à son président, Jean Robert DUPONT, pour leur participation à ce chantier

(2) quelques géniteurs de truites de mer aux capacités de nage exceptionnelles, on réussi à franchir cet impressionnant chaos, 4 frayères ayant été dénombrées en décembre 2O22.

MISSION ACCOMPLIE

 

Avant 

Après

Cinq mardi après midi pour 4 à 5 volontaires, salarié de l’association compris, dont l’appui du propriétaire riverain, auront été nécessaires pour parvenir à dégager le lit mineur de l’Elorn, complètement obstrué par un hêtre vénérable victime d’un fort coup de vent durant la tempête Mathis dans la nuit du 30 au 31 mars 2023.

CHUTE D’UN GEANT !

DE L’IMPORTANCE DES BERGES… VERS UN PARCOURS VITRINE AU QUINQUIS

Reconstitution d’une banquette de berge sur environ  2 mètres de large et 3O à 5O cm en hauteur

Au cours des 2 dernières décennies, les berges de nos cours d’eau se sont considérablement dégradées. L’origine de cette dégradation est multiple ; berges fragilisées par les rats musqués (ondatra) apparus dans les années 6O dans notre région, puis plus tardivement par un nouvel envahisseur de forte taille le ragondin. Parallèlement, une végétation arbustive rivulaire peu dense, l’arasement de milliers de kms de talus, l’évolution des pratiques culturales  –  maïs, plus récemment de la pomme de terre – l’artificialisation croissante du territoire … ont favorisé le ruissellement et l’érosion amplifiés vraisemblablement par l’évolution des régimes de crues. Les berges n’ont pas résisté à ce traitement de choc et par endroit le lit mineur de nos rivières s’est considérablement élargi  de plusieurs mètres (parfois jusqu’à 3 à 5 mètres, c’est particulièrement le cas sur le cours inférieur de l’ Elorn (aval de Landivisiau). Cet élargissement du lit a  pour conséquence de favoriser l’homogénéisation du substrat, envasement, ensablement avec un impact direct sur la reproduction des salmonidés et la richesse en invertébrés mais également sur la qualité des eaux du fait de la baisse de la lame d’eau. Seuls les goujons semblent profiter de cette évolution et ce n’est pas un hasard si l’espèce est désormais bien présente sur l’Elorn aval.

Le rôle des berges en bon état ou plus précisément des sous berges avec un système racinaire de qualité  conditionne pour une bonne part la richesse d’un cours d’eau à truites. Il convient donc, autant que faire se peut, de les restaurer au moins partiellement ce qui n’est pas une mince affaire.

En effet, L’opération mobilise beaucoup de main d’oeuvre et parfois des moyens matériels (tracto pelle).

Un aménagement gourmand en main d’oeuvre

 

Depuis plus de deux décennies que nous assurons ces opérations de restauration des berges, force est cependant de constater, même en intervenant dans les règles de l’art, que les opérations classiques de fascinage résistent rarement dans le temps. Après maints essais, nous sommes parvenus cependant à un résultat encourageant. Un des principes de base, d’une part n’est pas de « remonter la berge à son niveau initial » surtout si celles ci dépasse le mètre et d’autre part de ne pas resserrer le lit mineur à sa largeur initiale (voir photos ci-dessus). 

L’intervention consiste donc  à étager le fascinage à base de troncs et de branchages, tassés et  bloqués par des pieux de bois à un niveau qui permettent aux hautes eaux, (voir photo) (sur les zones de radiers). Une hauteur de fascinage de 3O à 4O cm suffit généralement afin que les particules fines transportées lors des crues viennent se déposer sur ce « lit végétal » parfois il est utile de maintenir le tout par une  bâche végétale . En année 2, au printemps suivant,  on aura tout loisir de semer de la fétuque et graminées naturelles sur cette banquette de vase et d’y adjoindre des pousses de saules pour maintenir l’ensemble.

C’est en procédant de la sorte que nous sommes intervenus depuis 2O22 sur le parcours mouche amont du Quinquis. L’opération est complétée par la pose de rochers pour diversifier le lit très ensablé sur ce tronçon.

L’idéal eut été de procéder à des inventaires piscicoles avant et après aménagements ce qui n’est pas toujours facile à programmer avec l’ensemble des partenaires concernés (Fédération, OFB). Ceci étant de nombreuses études menées, tant en France qu’à l’étranger ont démontré l’impact positif de ces travaux sur l’évolution des populations de truites fario.

Autre avantage de ces aménagements, ils constituent des caches souvent salvatrices pour la faune piscicole victime de la prédation, tout particulièrement celle du grand cormoran.

CHUTE D’UN GEANT !

  

 

Tristesse et désolation, suite à la tempête Mathis du   30 au 31 mars 2023 un des 4 ou 5  plus beaux hêtres de la vallée de l’Elorn a rendu l’âme sur la commune de la  Roche Maurice . Dans sa chute un chêne de belle taille s’est également écroulé. La rivière est totalement obstruée. (voir photos).

Les salariés et les bénévoles de l’ AAPPMA de l’Elorn se sont attelés à l’ouvrage mardi  12 avril après midi avec le riverain. Il faudra plusieurs chantiers et beaucoup « d’huile de coude » pour venir à bout de ce géant, d’autant qu’il n’existe aucun accès pour travailler avec des engins.

Chantier sur le Traonig Kerné

Malgré les intempéries, une belle opération à Troanig Kerné ce samedi 14 janvier 2023.

Nous avions maintenu le chantier sur l’affluent de la Flèche à Traonig
Kerné.  Malgré les conditions météo pour le moins humide et ventée, qui
ont failli se solder par un accident sérieux suite à un coup de vent
ayant projeté la porte du fourgon sur un volontaire – plus de peur que
de mal -, un important linéaire a été dégagé. 

 .

 Un grand merci aux 7 volontaires du club RAPALA de LANDERNEAU. Le
chantier avance sur ce beau ruisseau très encombré, 2 ou 3 autres
opérations devraient permettre de finaliser nos interventions.

Un point presse sera fait dès que possible.   Ce sera l’occasion de
souligner les problèmes qui demeurent dans ce secteur (écoulements de
lisier, décharges le long de la RD, etc…)

 

Annulation du chantier du 14 janvier 2023

Après reconnaissance et vues les prévisions météorologiques pour vendredi 13 et samedi 14 janvier, après concertation avec Gilles Le Bihan qui préviendra ceux qui n’ont que le téléphone, nous avons décidé d’annuler le chantier de bénévoles prévu ce samedi 14 janvier. Le bas de la prairie aval est en partie sous la flotte…
Météo permettant, selon la formule des marins, nous nous retrouverons le samedi 21 janvier prochain, même lieu, même heure.
Rappel : 08 h 45 au dessus de l’usine de prélèvement d’eau de Goasmoal.
Il devrait nous rester trois samedis pour terminer cette partie basse de la Dour Kamm.

Annulation du chantier du 7 janvier 2023

Chantier de bénévoles du samedi 7 janvier 2023 : après visite du site et vues les prévisions météorologiques de vendredi et samedi, ce chantier est annulé. Prochain chantier le samedi14 janvier prochain, rendez-vous à 08 h 45 au dessus de l’usine de prélèvement d’eau de Goasmoal (identique au samedi 17 décembre dernier). Il devrait nous rester trois samedis pour terminer cette partie aval de la Dour Kamm.

Dernier chantier de l’année 2022 et apéritif

Notre prochain lieu de rendez-vous pour le samedi 17 décembre sera toujours à 08 h 45 non plus à Beauchamp mais au dessus de l’usine de prélèvement d’eau potable de Goasmoal (voir carte jointe) juste en aval de Hellez Izella. Il faudra ensuite descendre vers la Dour Kamm par le chemin en noir sur la carte (plein Nord).

Nous n’aurons pas de chantier le samedi 24 décembre. Reprise le samedi 7 janvier. Je suis de permanence au piège du Mougau les 7 et 8 janvier. J’arriverai donc avec une heure de retard. J’ai reprogrammé le reportage de Tébéo le samedi 14 janvier 2023 (et non le 21 comme indiqué précédemment)

Merci à Gilles et Jean-Yves d’assurer l’apéritif qui sera offert ce samedi 17 décembre par l’AAPPMA à l’occasion du dernier chantier de l’année.

Gérard Sponnagel