LACHERS DE SMOLTS 2013… SOUS LA NEIGE !

Le lâcher de smolts 2013, issue de la salmoniculture du QUINQUIS a eu lieu jeudi matin 3 avril sous la bise et les bourrasques de neige. Bonne route aux 9500 smolts qui vont rejoindre l’Atlantique Nord ! Espérons que la survie marine sera bonne dans l’attente du retour des castillons 2014 et saumons de printemps 2015.

Rappelons que la production annuelle de smolts du QUINQUIS, lancée en 1977, y est parfaitement maîtrisée depuis le début des années 80 grâce à la collaboration avec le CNEXO-COB (aujourd’hui IFREMER) . Cette collaboration a permis de parvenir à un savoir faire dont on ne peut que se réjouir.

 

En effet, s ur l’ELORN, les taux de retour des saumons issus de la pisciculture, varient de 0,5 % à près de 4 % . Ces résultats, contrairement à des" thèses" longtemps véhiculées dans certains milieux scientifiques, notamment en Bretagne, confirment qu’il n’y a pratiquement pas de différence entre les taux de retour de saumons issus de production naturelle et ceux issus du QUINQUIS. En clair, les années qui affichent de bons taux de retour de poissons adultes (exemple montaison castillon 2010, montaison saumon de printemps 2011) concernent pareillement les poissons de souche naturelle et ceux issus de la salmoniculture.

 

L’autre thèse – également longtemps véhiculée … à savoir que les smolts issus de pisciculture "produiraient" majoritairement des castillons est plus que sujette à caution. Rappelons qu’en 2011, plus de … saumons de printemps enregistrés à KERHAMOn étaient marqués (adipeuse moins issus du QUINQUIS) et que le plus gros poisson capturé (près de IO kg) était également marqué !

A notre connaissance, l’expérience QUINQUIS et celle menée sur le RIVOAL au FAVOT par la fédération des AAPPMA, n’ont aucun équivalent en France en terme de résultats.

 

Alors que la plupart des opérations menées en pisciculture se soldent par des échecs, il est surprenant que ceux qui mènent ces opérations aux quatre coins du pays ne s’intéressent pas de plus près à ces actions finistériennes qui devraient faire référence.

 

Pour conclure, rappelons que la production de smolts du QUINQUIS (assurée par les salariés de l’AAPPMA) est financée par le syndicat de bassin de l’ELORN, dans le cadre d’une somme dite de compensation correspondant à la perte de production naturelle consécutive à la construction du barrage du Drennec (ennoiement des frayères du Haut ELORN) évaluée à l’époque à 10 000 smols. 40 % de cette somme permet d’assurer le fonctionnement de la station de comptage de KERHAMON.

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