MONTAISON CORRECTE

Au cours de la semaine 16, 9 poissons supplémentaires ont été comptés à la station de KERHAMON. Le total se monte donc à 58 poissons (hors échappement) c’est à dire dans la moyenne (45 à 150 à la même période depuis 2007). Répétons- le une nouvelle fois … nous pouvions nous attendre à pire car à ce rythme la barre des 100 saumons de printemps devrait être dépassée, d’ici à l’été. Près de 20 % de ces saumons sont marqués (adipeuse moins).

 Les conditions de pêche sont correctes sans plus car les débits, bien que tout à fait satisfaisants, ont baissé ces derniers jours. Captures : aucun écho au cours du week end dernier (à confirmer). Il est vrai que l’instauration du quota individuel risque bien d’engendrer, entre autre effet pervers, une sous-déclaration. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans une prochaine "actu"…

A LA DECOUVERTE DE NOTRE VALLEE : désormais nous présenterons régulièrement des prises de vue de notre belle rivière, des sources … jusqu’à la mer. Nous en profiterons pour rappeler certaines informations sur les différentes problématiques environnementales, piscicoles et halieutiques de notre lot de pêche. Ci-joint un premier cliché, le cours supérieur de l’ELORN en aval immédiat de SIZUN (parcours aménagé par la Maison de la Rivière avec un sentier accessible aux handicapés).

Rappelons que depuis 1977 près du tiers du cours de l’ELORN est classé en réserve saumon (près de 12 kms sur un parcours total de 42 kms). A notre connaissance peu de rivières à saumon bénéficient de telles mesures de protection en France. Seul problème : l’accès à cette zone sanctuaire est quelque peu contrarié par la pisciculture de PONT AR ZALL qui détourne une partie importante des débits.

Même si l’on ne peut pas parler de véritable obstacle, l’appel d’eau reste insuffisant certaines années, notamment lors de printemps déficitaires en pluviométrie. En été, la migration des castillons peut être freinée ce qui se traduit par une accumulation de poissons en aval de cet établissement.

L’arrivée des migrateurs dans cette importante réserve est donc souvent retardée et son efficacité n’est hélas pas maximale. De plus, la dévalaison des smolts (comme celle des truites fario) n’est pas assurée de manière optimale. Un dossier que nous relançons pourtant régulièrement auprès des administrations en charge de cette problématique.

Un recours auprès du Tribunal Administratif a été engagé l’an dernier, avec Eau et Rivières de Bretagne, contre l’arrêté d’exploitation autorisant le pisciculteur à produire 320 tonnes/AN. Rappelons que durant des années cet industriel, autorisé à produire 250 tonnes/an en produisait 400… en toute illégalité.

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