Nous évoquions les poissons retardataires à venir en fin de saison jusqu’à la mi-décembre (voir actu du 2 novembre).
Avec 13 saumons supplémentaires enregistrés au vidéo comptage au cours de la semaine 47 – non compris l’échappement certain par les grilles du fait des hausses de débits (certes modestes) – c’est la meilleure montaison hebdomadaire depuis les pics estivaux.
Espérons que cette » queue de migration » se poursuive encore une ou deux semaines avant que la reproduction ne démarre franchement. Avec un peu de chance on pourrait alors friser les 7OO poissons au compteur de la saison 2O17. Des poissons bienvenus sur les zones de frayères, d’autant qu’ils sont de taille honnête avec même quelques beaux sujets.
Le graphique ci-dessus extrait du rapport provisoire 2O16 « contrôle du fonctionnement de la passe à poissons de KERHAMON, suivi ichtyologique – scea Dartiguelongue) présente les montées hebdomadaires depuis 2O11 (en fond bleu la montaison 2O17). On peut observer que les montaisons tardives sont fréquentes, pratiquement une année sur deux. Ainsi, des géniteurs peuvent pénétrer en rivière jusqu’à la mi décembre, voir au delà, pour pondre très rapidement, quelques jours ou quelques semaines plus tard (au plus tard jusqu’à la mi janvier mais il nous est arrivé de constater, de manière exceptionnelle, des poissons creusant leur frayère jusqu’en fin janvier) .
A noter également le passage régulier de géniteurs fario également en mouvement vers les frayères et qui pourrait être encore bien plus conséquent… sans la prédation opérée par le grand cormoran. Un phénomène sous estimé sur nos rivières Armoricaines et sur lequel nous aurons l’occasion de revenir.
Les premiers creusements de frayères ont été observés (truite et saumon)