SALLE COMBLE POUR L’AG 2022

Salle comble à la ROCHE MAURICE dimanche 26 février pour l’AG de l’AAPPMA

Bonne représentation des élus des syndicats de bassins de l’Elorn – dont sa directrice –  et du Bas Léon, des communes de la Roche, Plouédern, Landivisiau, de la communauté de communes du pays de Landivisiau, du conseil départemental avec l’élue du canton. 

Nombreux représentants des associations, d’Eau et Rivières de Bretagne et du monde de la pêche  avec le président de la fédération départementale, des AAPPMA de Morlaix, des Abers, de Daoulas, de l’association RAPALA.

Après avoir dressé le bilan de l’année écoulée (le rapport d’activité figurera en PDF dans les jours à venir), le président a souhaité que les CLE de l’Elorn, du Haut Léon et du Bas Léon tirent les enseignements de la sécheresse 2022 afin que l’ Elorn ne devienne pas la « vache à eau » du département. Il a rappelé que le lac du Drennec n’a pas été construit pour permettre le développement des zones industrielles de Landivisiau mais d’abord et avant tout pour alimenter en eau plus de 350 000 Finistériens, tout en préservant la biodiversité de l’Elorn et la bonne santé de la rade de Brest, source de développement économique, conformément à la DCE et du Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE).

La matinée a été l’occasion de tracer les perspectives pour l’année 2023  ; la refonte du site internet, l’enquête tourisme pêche auprès des adhérents de l’association,  la finalisation du sentier le long de l’ELORN en aval de Kerhamon grâce au soutien d’un mécène local (1),  la mise sur les fonds baptismaux de l’axe routier vitrine avec l’aménagement du bas bourg de la Roche Maurice et le projet de poursuivre la mise en valeur du site emblématique de Pont Christ. Le trésorier a annoncé qu’en fonction des crédits disponibles, l’équipe salariée serait restructurée dans les mois à venir, y compris par le recrutement à temps partiel d’un garde chargé de la surveillance du lac du Drennec, devenu une zone de non droit pour certains « pêcheurs ».

L’accent a été mis, une nouvelle fois sur la nécessité de disposer de moyens financiers à la hauteur des enjeux pour disposer d’une équipe de 4 agents afin d’assurer correctement l’entretien des cours d’eau. Enfin, le lourd dossier pollutions a été détaillé s’agissant des rejets à répétition sur la FLECHE et des contentieux engagés devant les tribunaux, sans oublier la pollution issue du méthaniseur de COMMANA qui défraye déjà la chronique, quelques mois seulement après sa mise en service.

Bref beaucoup de « pain sur la planche » en 2023 tant pour les bénévoles que les salariés de l’AAPPMA.

(1) des précisions seront apportées dans les jours à venir

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