Après visite des sites de piscicultures industrielles sur l’ELORN, nous venons de constater que les trois établissements implantés sur notre rivière, notamment ceux situés en aval de SIZUN, ne possèdaient pas de dispositifs de dévalaison fonctionnels ET CECI EN PLEINE PERIODE DE DESCENTE DES SMOLTS !
Certes, cette situation très délicate est exacerbée par les faibles débits actuels mais la veille que nous avons engagée depuis l’an dernier nous amène à affirmer que même par bons débits, ces établissement outre le fait qu’ils freinent considérablement la montaison des adultes, constituent – et c’est beaucoup plus gra ve – de véritables machines à bloquer (voir à avaler) les migrations de smolts mais également de truites fario. Il n’est pas impossible qu’une bonne partie de la production naturelle de smolts 2011 soit déjà compromise à cette date !
Encore un nouveau "dossier pourri" soulevé par le mouvement associatif qui démontre qu’en FRANCE la soit disant politique environnementale et plus précisément de gestion et de protection des rivières à salmonidés est d’une efficacité plus que douteuse ! Il n’échappera pas aux personnes averties que vient de sortir la pompeuse" stratégie nationale de gestion des rivières à poissons migrateurs".
Notre AAPPMA vient d’alerter l’administration – prises de vues à l’appui de smolts et de fario nageant dans les bassins parmi les truites arc en ciel !!! – , laquelle a lancé une procédure d’urgence, tant auprès d’ agents assermentés que des pisciculteurs.
Cette situation pose deux lourdes questions :
1°) qui vérifie la fonctionnalité des dispositifs de ces exploitations, dès lors qu’il ne peut être fait confiance aux
pisciculteurs ?
2°) si la situation est délicate sur l’ELORN en cette fin avril ELLE l’EST INEVITABLEMENT sur tous les autres fleuves côtiers de BRETAGNE.
ALORS ? ON FAIT QUOI ?