ECHOS D’OUVERTURE

Au lac du Drennec, près d’une centaine de pratiquants étaient au rendez vous. Peu d’infractions constatées. Le nombre de captures d’arc était en baisse par rapport à l’an dernier malgré un peuplement identique. Après un rapide sondage auprès des pêcheurs nous avons évalué à plus de 120, le nombre de nuitées engendrées par cette période d’ouverture par les seuls habitués du lac. Un élément que les élus du secteur continuent semble t’il à ignorer… alors même que certains d’entre eux accueillent des touristes pêcheurs tous les ans. Affaire à suivre !

Autre constatation positive : en matinée une vingtaine de farios remises à l’eau, ce qui est certes en baisse par rapport à 2022 mais qui tendrait à démontrer –  alors que la remontée dans la trappe durant la période de migration  automnale s’est écroulée (215 en 2021, 25 en 2022)-  qu’une partie de cette population emblématique de truite de lac a réussi à survivre, malgré les conditions estivales à priori létales (30° C en surface, 2O° en profondeur). Il semble donc que la souche présente une forte capacité d’adaptation aux conditions extrêmes,  vraisemblablement liée aux apports d’eau de source dans le lac.

En rivière,  excellents échos surtout en début de matinée. On imagine ce que serait la richesse en fario de l’Elorn si elle n’avait pas à supporter la très forte prédation du cormoran qui chaque prélève des milliers de truites (sans compter tacons, anguille…).

Saumons /  le premier migrateur étant entré en rivière qq jours avant l’ouverture, évidemment pas de miracle à attendre. Une bien triste situation lorsque l’on se rémémore les ouvertures d’antan. Croisons les doigts en  priant St Pierre et en  espérant que la migration de printemps 2023 soit décalée.  Rappelons que le quota saumon de printemps est fixé à 20 poissons en 2023.

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